Felicity Stale Messages : 6Date d'inscription : 30/04/2013 Sujet: Felicity Stale Mar 21 Mai - 9:08 1 - Mise en bouche Id entité Nom: Stale Prénoms : Felicity Âge: 36 ans Sexualité: Bisexuelle Métier: Avocate chez Tate & Benson
2- Le personnage Caractère : Hum... Pour faire très simple, disons que je suis la joie de vivre incarnée. J'aime être vivante, j'aime les petits plaisir de la vie. Je ne me prends pas la tête. La vie est bien assez courte pour ne pas en profiter à fond et croyez moi je sais de quoi je parle. Dans les soirées je suis donc La Fille qui met de l'ambiance, qui va mettre tout le monde à l'aise. Mais sans me ridiculiser. J'ai quand même un grand sens de la mesure et de la tempérance. S'amuser oui, se déchirer non. *petite moue* Dans mon travail, je suis méticuleuse et certains de mes collègues me trouvent même quelques ressemblances avec un bouledogue. Et c'est vrai que je ne lâche jamais ma proie, une fois attrapée. Et pourquoi donc le ferais-je ? Je ne connais presque rien d'aussi excitant que l'atmosphère d'un tribunal. Connaissez-vous la satisfaction d'un interrogatoire bien mené de bout en bout ? Savoir déstabiliser l'adversaire ? Lui portez le coup fatal. Connaître l'amertume de la défaite, parfois toute provisoire et surtout ne jamais s'y arrêter, rebondir, trouver la brèche et enfin sentir le goût de la victoire. Ça doit être pour ça que je suis si bonne au prétoire. Et si j'aime autant le droit pénal, c'est parce que les enjeux sont encore plus important. Et plus c'est important, plus monte l'adrénaline. Même s'il faut bien l'avouer, je me fiche bien de savoir si le client est innocent ou coupable. Ce qui compte c'est le résultat final. Avec ça, si vous ne comprenez pas pourquoi j'ai pu tout mettre dans la balance dans un pari avec le Diable, c'est que vous êtes trop con pour que je continue à me fatiguer. Tient en parlant de Lui. J'l'aime bien vous savez. Il a ses petits côtés agaçants comme tout le monde, Mais dans le fond, il est pas si mauvais que ça. J'irais pas jusqu'à dire qu'il a un bon fond mais, bah, il est... indescriptible. J'sais même pas pourquoi je l'aime bien en fait. C'est moi qui doit avoir une âme mauvaise. (sauf que je finirais pas en enfer, nananère.) Allez ! Je vais vous dire autre chose, je suis croyante... si, si. C'est vrai. D'un autre côté c'est pas bien difficile quand on sait que Dieu se trouve là-haut et Diable en bas. Je vais donc à l'église, même si je me marre parfois, silencieusement hein, aux prêches. Je m'implique dans ma paroisse et puis par rapport à mon boulot “officiel” (parce que être l'avocate du Diable c'est officieux, juste entre vous et moi, n'est-ce pas) c'est un plus. On peut pas me taxer “d'immorale” parce que j'ai fait relaxé un violeur en série ou le mari qui a tapé une fois de trop sur sa femme. Je suis une bonne chrétienne qui fait son boulot, c'est tout. Et le premier qui me trouve hypocrite je lui colle une injonction pour diffamation. *rire* Arrêtons là, la liste de mes innombrables qualités, sinon ça serait trop long. Après tout elles sont innombrables. *nouveau rire* Physique : Avec ma jolie bouille ronde, mes grands yeux dorés et le sourire facile, vous me donneriez facilement le bon Dieu sans confession, n'est-ce pas ? *clin d’œil coquin* Le cheveux noir et à mon grand désespoir, lisse. Je rêves de jolies bouclettes tombant harmonieusement sur mes épaules nues. Hélas je ne me décide pas à le demander à mon coiffeur. Mais faut quand même avouer que j'ai la chance d'être de celles à qui le chignon strict va bien. Je suis toujours habillée très working-girl quand je travaille. Des tailleurs de prix (oui je gagne bien ma vie merci), toujours bien ajustés. J'ai un goût sur. En dehors du travail, je suis plus décontractée, mais jamais de jean-tee-shirt, plutôt en robe ou en jupe et toujours à la dernière mode. Et bien entendu je réserve mes tenues de grands créateurs pour les soirées de gala auxquelles j'assiste en tant que l'une des meilleures avocates de T&B. Sinon je suis plutôt petite et d'impression fragile. J'aime bien ça. Les hommes, et quelques femmes aussi, ont tendance à vouloir me protéger, à ne voir en moi qu'une petite poupée de porcelaine. Et il faut bien avouer que je leur laisse leurs illusions. Je me demande même parfois si c'est pas uniquement pour ça que Jack s'accroche à moi. Mon homme a besoin de protéger ses femmes, d'être le plus puissant de la jungle. Mais c'est pas grave, j'l'aime bien mon lion des savanes. 3 - Biographie : 3 ans Spoiler: Maman j'ai mal partout. Maman t'es ou ? Maman, maman, maman... J'ouvre les yeux. Maman est là près de moi. Maman pleure et je ne connais pas cette chambre. Pourquoi on est pas à la maison ? Pourquoi ma maman pleure ? C'est la première fois que je vois ça. Mon cœur se serre. Et ça fait mal. J'ai mal partout. Je me souviens avoir eu très chaud et aussi très froid. « Maman, pleure pas. T'as mal ou ? » Les mots sortent difficilement. J'ai la gorge enflée et asséchée par trois jours de fièvres intenses. Maman m'entend quand même et renifle bruyamment. C'est tout drôle parce que ma maman elle fait jamais ça normalement. Maman c'est une princesse, toujours bien habillée et distinguée. Je tends les bras vers elle, persuadée qu'elle va me prendre dans les siens. Mais elle ne fait pas un geste, elle semble même avoir peur de moi. J'ai les larmes aux yeux. Heureusement mon papa rentre dans la chambre. Et lui se précipite vers moi, m'enlaçant tendrement. « Ma Princesse » me murmure t'il doucement. Il me prend et m’installe sur ses genoux. Il me manipule comme si j'étais l'un des bibelots de la maison, que j'ai pas le droit de toucher. Et je m'aperçois alors qu'une partie de la douleur dans mon bras provient d'un long fil planté dedans. Je fais un geste pour l'arracher quand la main de papa s'y oppose, doucement mais fermement. Je n'insiste pas. Je me sens tellement faible. Et puis c'est si bon de se blottir contre son papa. Mon papa il sent bon le parfum que j'ai renversé dans la salle de bain une fois. Avec un peu de lavande à cause de la lessive de son pull. La tête sur son torse j'entends son cœur qui bat. J'ai envie de fermer les yeux. Mais papa reprend, tout en caressant mes cheveux. « Ma princesse – Parce que oui c'est toujours comme ça qu'il m'appelle ; Maman, elle, elle dit Lili. - Tu es à l'hôpital, tu le sais ? - Hochement de tête de ma part. - C'est parce que tu es malade. Très malade. Ça s'appell e une leucémie.- Mais maintenant c'est fini bientôt ? - J'aimerais bien, princesse, hélas c'est une maladie très longue et tu vas devoir rester très longtemps à l'hôpital. Mais maman et moi on viendra tous les jours te voir.- C'est pour ça que maman pleure ? » J'entends le silence et aujourd'hui je peux imaginer l'échange, plein de doute et d'espoir, de regard de mes parents. « Si maman pleure, c'est parce que c'est une maladie très grave et très dangereuse. Des gens en meurent.-Et moi je vais mourir ? » Maman éclate de nouveau en sanglot, se cachant la tête dans les mains. Je vais mourir mais je n'ai pas peur. Je me sens juste un peu triste parce que je ne verrais plus papa et maman si je meure. Comme je ne vois plus le bébé de Mitsy, notre petite chatte, parce qu'on l'a enterré dans le jardin. Mais peut-être qu'ils vont mourir en même temps que moi et qu'on sera tous les trois au ciel avec le bébé de Mitsy. Papa pose un bisou sur le haut de mon crâne. « Non, toi tu ne vas pas mourir. Les docteurs vont te donner des médicaments. Mais ça va être dur et parfois tu auras très mal. Mais tu es courageuse, n'est-ce pas ?- Oui papa. » Je dis ça mais en fait j'en sais rien moi si je suis courageuse ou pas. Mais ça ne peut pas être pire que de devoir affronter Gros Nounours la nuit dans mon lit. Pourvu qu'il ne me retrouve pas à l’hôpital. Il faut que je dise à maman de ne surtout pas lui dire ou je suis. Mais je suis fatiguée. Et j'ai mal partout. Mes yeux ne s'ouvrent plus. Je suis bien contre papa.Maman, maman, pleure pas. Maman, je suis là. Maman, maman, maman...
11 ans Spoiler: Elle est vraiment bizarre ma tata Luci. D'abord c'est pas une vraie tata, elle est pas de la famille. Plutôt une amie. Un peu comme une marraine. Mais on dirait pas parce que papa et maman ont pas l'air de vraiment l’apprécier. Et puis elle est drôlement belle. Belle et mystérieuse. Elle passe comme ça à l'improviste. Elle me raconte des histoires qui font peur ou des trucs que les adultes disent pas aux enfants normalement. Et parfois elle a un cadeau pour moi. Le dernier en date c'est un rossignol (non pas un oiseau, un passe-partout) ainsi qu'une mallette pleine d'outils pour ouvrir les coffres-fort. Bizarre non ? C'est pas un cadeau habituel. Sans compter ce qu'elle m'a dit en me le donnant : « C'est plus pratique que les épingles. » Comment elle a su ? Que j'ouvre les tiroirs du bureau de papa à coup discret d'épingle et autres machins en ferraille ? J'en ai parlé à absolument personne, même pas à ma meilleure amie. Alors d’où lui vient l'idée que j'adore aller fouiner dans les petites affaires de mes parents et des membres du personnel ? J'ai testé le rossignol il y a quelques jours. Ben ça marche vachement bien. J'ai réussit à ouvrir la mallette que mes parents planquent sous leur lit et qui me résistait jusqu'à maintenant. J'y ai trouvé des trucs sexuels. Vachement beurk ! Et vachement fascinant aussi. Je trouve parfois les adultes trop crades et parfois j'ai trop envie d'en être une. J'ai hésité mais ce soir je m'attaque à la partie difficile : le coffre-fort de papa. Et ça tombe bien ce soir ils sont de sortie à l'opéra. Oui parce qu'on est de ces familles cultivées, voyez-vous. Et puis ça fait classe d'aller se montrer dans une loge privée. Tout ce que je vois moi c'est qu'ils me fichent la paix comme ça. Loupa, l'étudiante qui me sert de baby-sitter, est en bas. Sûrement en train de se faire peloter par St-James, le fils de notre jardinier. Non mais quelle idée d’appeler son gamin « Saint-James ». Il y a des gens qui partent avec un sacré handicap dans la vie. Non pas leurs noms ; leurs parents ! Loupa et moi on a un deal. Elle peut faire toutes les cochonneries qu'elle veut avec St-James, tant qu'elle ne vient pas regarder dans mon lit si je dors effectivement. En échange je la réclame encore alors que je pourrais parfaitement me garder toute seule. Elle ça lui fait des tunes et moi je me tape pas une inconnue trop respectueuse des desiderata de mes parents. Le coffre me résiste une bonne heure. Va falloir que j'apprenne à mieux utiliser la clé électronique. J'y trouve les bijoux de maman, de la paperasse, pas de grosses liasses de billet mais c'est pas le principal. Et dans une pochette de feutrine noir un papier. Curieuse je lis. Et sur le moment je pense à une blague. Je relis et j'y crois toujours pas. Je suis toujours à tenter de m'expliquer cette blague quand j'entends les roues de la Mercédes crisser sur le perron. Je range tout vite fait et file dans mon lit comme une bonne petite fille. Comme un fait exprès le lendemain tata se pointe alors que je m’apprête à partir pour le collège. Dans une vieille voiture jaune citron tellement défoncée, qu'on dirait une blague. Et bien évidement elle propose de m'accompagner. Pour une fois je ne suis pas aussi ravie de la voir. Mais à peine la portière refermé, la voiture part en trombe et elle attaque. « Alors il te plaît mon cadeau ?- Mouais. - Mouais. C'est tout ce que tu trouve à me dire ? » J'aime pas son sourire. Il me fait trop penser à ce que j'ai lu la nuit dernière. Un lourd silence s'installe. Pour ma part je boude... Et je réfléchis. Et la conclusion finit par me sauter aux yeux. « Franchement mes parents sont pas cool. Ils auraient pu vendre la leur, d'âme. Et toi t'es qu'une espèce de saloperie ! » Oui des fois je peux être vulgaire. Je croise les bras en faisant la moue. « Mais je suppose qu'il était plus intéressant pour toi de récupérer mon âme quand je serais vieille et moche que de m'envoyer au ciel, même si j'étais qu'un bébé. - Hé ! Tu comprends vite toi.- Si t'as tout ce que tu veux, pourquoi tu me poursuit ? - Peut-être parce que je t'aime bien.- A d'autre ! Bientôt tu vas vouloir me faire croire que l'enfer c'est mieux que le paradis, parce qu'il y a le chauffage central. Son rire me surprend. Il semble sincère. Je ne pensais pas que le Diable puisse rire. D'un autre côté, la rousse sulfureuse à mes côtés ne ressemble pas aux images de mes livres de catéchisme. Comme quoi, faut pas croire tout ce qu'on vous raconte. Ce qui est sur c'est que ça détend l'atmosphère et que puisque mon âme ne risque plus rien, je décide d'être franche et de lâcher la bride à ma curiosité. Et on a pas mal discuté toutes les deux. Ce jour là j'ai séché les cours pour faire les magasins avec ma tata et ça c'était fun!!!
15 ans Spoiler: « Dis-donc ! T’arrête de gigoter dans tous les sens ?- Dis-donc ! T’arrête de me peloter dans tous les sens ? » Yeux qui se lèvent vers le ciel, ton qui se hausse, paroles mauvaises échangées... Et voilà, c'est reparti pour la roue des jérémiades. Cette fois c'est décidé, je casse et je me casse. Mais qu'est-ce que j'ai pu trouvé à ce con ? A part sa petite gueule d'amour et le fait que toutes les autres filles de la classe mouille pour lui. L'expérience est guère concluante, je ne mouille pas. Pas pour lui en tout cas. Donc bye-bye le Don Juan des lycées. Je claque la porte, je fuis l'antre de la bête. Ouais ça pour être bête, il l'est. Mais est-ce que je n'ai pas été plus idiote encore d'accepter de sortir avec lui ? Le seul mec qui m'intéresse ne s'intéresse pas à moi. Forcément Lucifer ne voit en moi qu'une gamine. Et puis ou est le challenge pour Lui, il possède déjà mon âme. A quoi ça lui servirait de me « tenter », dites-moi ? A rien. Alors il m'emmène danser, il me sort, elle m'emmène faire les boutiques, il drague mes copines... bref Il joue les grands-frères avec moi et bon dieu, qu'est-ce que ça me gonfle ! Des fois je rêve de m'en débarrasser. De le tuer, de l'annihiler. Ouais, je sais, c'est prétentieux de dire qu'on veut éradiquer le Mal Absolu. Et pourtant il me serait bien difficile de me passer de Sa présence. Je me sens comme un lion en cage, un lion de cirque même. Partagée entre l'idée que les barreaux sont bien là, que le dompteur a son fouet et que je suis à ses ordres et l'envie de le bouffer. De le déchiqueter de mes griffes et de mes crocs. Bizarrement j'en veut pas trop à Celui-d'en-haut de la situation. Malgré quelques rebellions adolescentes, je continue d'aller à la messe, de suivre les précepte de ma paroisse. Je suis encore vierge, vous savez, malgré les sorties en douce, les petits amis à répétition, la boisson, un peu de fumette ect..
19 ans Spoiler: « T'es une sacrée petite futée toi. Mais bah ! J'ai qu'une parole. Contrat annulé. » Et le voilà qui fait apparaître le contrat passé par mes parents et Lui et le brûle entre ses mains. ça me fait sourire, toujours prêt à faire de l'esbroufe. Il y a même une odeur de souffre qui se répend dans ma petite chambre d'étudiante.« Poua ! T'étais obligé de faire ça ? » dis-je en secouant ma main devant mon nez. Je ne le montre pas mais mon cœur bat la chamade. Depuis deux ans je rêve de ce moment. En fait depuis que je suis entrée en fac de droit, par hasard. Je n'avais, à l'époque, aucune idée de ce que je voulais faire de ma vie. C'était juste pour suivre mes deux meilleures amies de lycée. D'ailleurs, depuis je les ais perdues de vue, dommage. Bref. Le droit c'est le pied et j'en ai apprit pas mal sur, disons, certaines clauses, pouvant faire annulé un contrat. Alors forcément je me suis mise à réfléchir. Réfléchir à mon âme, celle qui ne m'appartenait pas. Bon faut dire aussi que cette histoire au fil du temps a finit par me foutre sacrément en rogne. Pourquoi est-ce que moi j'aurais pas le droit de sauver mon âme ou de la maudire comme la plupart des mortels ? Je suis une bonne fille, une bonne croyante, une bonne élève, certes pas une bonne sœur quand même mais pas mauvaise. Tellement en rogne que je me suis fâchée avec mes parents, fâchée avec le révérend, fâchée avec Dieu et presque fâchée avec mes études. Mais comme je ne suis pas de celles qui foutent leur vie en l'air, j'ai réagit à ma façon. Et j'ai piégé le Diable. Oui vous m'entendez bien. Je la lui ai mis bien profond, comme dise les gens vulgaires. Et faut croire que ça ne le dérange pas tant que ça, puisqu'il continu à me rendre visite régulièrement.
23 ans Spoiler: « Une vue magnifique, surtout le soir. » Voilà ce que m'a dit l'agent immobilier quand j'ai visiter ce penthouse il y a quelques jours. Et effectivement la vue sur Londres au coucher du soleil vaut le détour. Enfin les fois ou on a du soleil. Mais je ne regrette pas ma décision. Ce joli pied-à-terre me coûte les yeux de la tête mais une future avocate chez Tate & Benson peut se le permettre. Je ne suis pas peut fière d'avoir été engagée à la sortie de mes études. Major de promotion, s'il vous plait. Il me manque encore à meubler tout ça mais j'ai déjà installé mon rocking-chair préféré sur la longue terrasse. Un verre de sherry à la main, je savoure la douceur d'un soir de fin d'été. « Tu m'offre un verre ? » Le froissement du tissu m'avait prévenu de Son arrivée. Heureusement sinon j'aurais sauté au plafond, croyant avoir à faire à un cambrioleur. Mais Lucifer est comme ça, il aime s'inviter de préférence quand vous ne vous y attendez pas. Je remplis, languide, un verre en plastique du chaud liquide rouge et le lui tend. « Comment vont les affaires ? - C'est plutôt à moi de te le demander, mademoiselle l'avocate.- C'est cool. - Cool ! - l'enfoiré ricane – J'aurais plutôt dit calme. Trop calme. Tu veux pas plutôt aller en boite avec moi, ou dans un bar, dragué un mec ou une nana et aller se faire une petite partie de jambe en l'air à trois. Que je me souvienne t'es plutôt douée en la matière.- Tu m'emmerdes des fois tu sais. J'étais pénarde et toi tu rapplique avec tes idées à la con. Je me réserve pour le mariage, tu te souviens. - Sauf que t'es plus vierge, poulette. Et puis si tu tombes sur une gonzesse, vous pourrez pas vous marié. D'ailleurs aimer une femme c'est pas un péché ?- C'est ça rigole. » Je me renfonce dans mon fauteuil. Il a bigrement raison le déplumé de service. Depuis que j'ai récupéré mon âme, c'est la croix et la bannière pour la garder. Heureusement que j'avais mes études pour m'empêcher d'y penser. Pas de fête, peu d'alcool, pas de joint, pas de sexe... Mais c'est mon âme et je veut la garder. Pas que je tienne tant que ça a aller au paradis, remarquez. Mais pas en enfer, non plus. Après un long silence il finit par reprendre. « Y a vraiment rien qui pourrait te décider, ma belle ? Ca me désole de te voir ainsi. T'es faites pour faire tourner la tête des hommes et des femmes, pour briller au sommet et toi tu t'infliges une solitude de nonne et un ascétisme forcené qui te rendra malheureuse. » Voix de velours, œil séducteur, il y met le paquet pour me convaincre. Je ne peut pas m'empêcher de plaisanter.« Donne-moi ton âme, Lucifer et je te donnerais ce que tu souhaites. » Eclat de rire. « T'es dure en affaire. Tient en parlant affaire. J'ai une proposition. Puisque tu sembles tant tenir à ta petite âme, je te propose de m'en fournir d'autres. En échange tu ferras ce que tu veux de la tienne. » Je prends le temps de réfléchir un peu. « Et ça consiste en quoi exactement ? dis-je d'une voix lente. - Disons que t'as qu'à rédiger mes futurs contrats et pourquoi pas à m'en trouver d'autres. Tu géreras mes dossiers sur Terre. J'ai jamais été très bon pour la paperasse.- Ouais sauf que t'oublie jamais les intérets, vieux renard. » Nouvel éclat de rire. « C'est d'accord. Mais d'abord... » Avec un sourire malicieux je sors de ma serviette de travail, du papier et un stylos.« Commençons par rédiger notre accord. »
30ans Spoiler: « Faites entrer Monsieur Sinclair, merci Nadine. » Je relâche le bouton de l'interphone et accroche mon sourire le plus amical afin d'accueillir le Lord Sainclair. Je n'ai rien contre la vielle noblesse, loin de là, mais je suis loin d'éprouver tout le respect du à ces pairs du royaume. Par contre l'homme qui pénètre dans la pièce me plait bien. Bel homme, la trentaine active, belle prestance, un peu d'arrogance. Ce dernier point est certainement ce qui lui vaut d'être dans mon bureau ce jour. Je lui tends une main amicale.« Je vous en pris, monsieur Sainclair, asseyez-vous. - Lord Sainclair. » Je ne relève pas, préférant remettre en place une mèche de cheveux avant d'ouvrir le dossier devant moi.« Hum... oui. Je vois que Mademoiselle Ingrid Dropout, actuellement femme de chambre à votre domicile de Londres, prétend que vous avez, à plusieurs reprises, tenté de, dit-elle, la « forcer à s'allonger sur votre lit », sûrement pour la « violer », toujours selon ses mots. - C'est amusant comme violer peut être avec consentement.... » Je referme avec un claquement le dossier et croise les doigts sous mon menton.« Ce n'est pas bien brillant monsieur Sainclair. - Cela brillera pas l'absence de faits.... » Qu'aurais donc bien pu penser sa charmante femme de tout cela ? Enfin pas si charmante que ça si j'en crois mes petits dossiers infernaux. Ce qu'il y a de biens avec les Chasseurs c'est que la plupart n'ont plus rien à perdre. Et qu'ils sont souvent très corruptible. Et ce dernier me plais assez pour m'intéresser, physiquement s'entend. Je me lève et faisant le tour du bureau, pose mes fesses dessus, laissant le vilain charmeur de ces dames dévorer la vision de mes jambes galbées. « Mais vous avez de la chance dans votre malheur, c'est sur moi que vous êtes tombé et je ne vous laisserais pas tomber, justement. Bien tout d'abord il va falloir revoir votre attitude, ainsi que votre manière de parler. Parlez de haut au juge et il est certain que vous serez condamné. Votre audition à lieu dans deux mois, je réserve toute ma semaine juste avant pour que nous puissions travailler sur ces détails. En attendant... » Je le prend par le bras, le fait se lever et le ramène à la porte. « Ne faites pas de bêtises, hein. - Allons, comme si c'était dans mon éducation de faire une bêtise par caprice ! » Il me répond sur le ton de la raillerie, cela continu à m'amuser. Je referme donc la porte dans son dos. Puis la rouvre presque aussitôt, un sourire malicieux aux lèvres.« J'oubliais, réservez une table dans l'un des meilleurs restaurant pour le soir du jugement, nous fêterons notre victoire. » Un clin d'oeil et je ferme de nouveau la porte, pour la rouvrir une nouvelle fois.« Oh ! Et en attendant, rien ne vous empêche d'envoyer des fleurs. » Cette fois je ferme la porte définitivement.
4 - Et vous? Prénom: On m'appelle Lisa, deci-delà Avatar : Christina Ricci Où as-tu trouvé le forum? : En cherchant un forum de rp ;-) Âge: Aucune idée. J'ai arreté de compter à l'age de cinq ans. Possibilité de reprendre le perso en pv? : Ben vu que s'en est un... ;) Les MDP ont été envoyé à? : A ma tata Luci ^_^